La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine
Depuis que l’impérialisme US a imposé, le 6 juillet 2018, des tarifs douaniers de 25% sur 34 milliards de dollars d’importations chinoises, une « guerre commerciale » est enclenchée entre les deux puissances. Pékin réplique rapidement par des taxes sur des montants équivalents. En août 2018, les deux pays taxent à nouveau 16 milliards de dollars de produits importés. Un an plus tard, la surenchère se poursuit. Nous assistons aujourd’hui à des tarifs sur 250 milliards de dollars d’importations chinoises et les États-Unis menacent d’étendre ces tarifs à un autre 300 milliards de dollars, ce qui signifie que presque toutes les importations chinoises seront taxées. Cette guerre des tarifs s’accompagne aussi d’une série d’autres mesures pour empêcher la libre circulation des marchandises, comme par exemple des mesures d’inspection plus tatillonnes qu’à l’habitude sur la viande.
Antérieurement à cette guerre économique bilatérale, en mars 2018, Donald Trump annonce à plusieurs pays, dont le Canada, des taxes de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur les importations d’aluminium, et ce, afin de réduire le déficit commercial américain. Plusieurs pays sont finalement exemptés de ces taxes, du moins partiellement, mais elles sont maintenues envers la Chine qui réplique en dévoilant une liste de 128 produits américains pouvant être surtaxés.
En mai 2018, il semble y avoir un apaisement autour du déficit commercial américain. Les deux pays trouvent un accord afin de le réduire. Les menaces sont alors suspendues. Pékin va même jusqu’à réduire certains droits de douanes.
Toutefois, dans le cadre de ces négociations de mai, les États-Unis envoient un mémorandum qui contient les vraies demandes américaines. Ce papier révèle clairement que les mesures demandées (soit acheter davantage de produits américains) par les États-Unis à la Chine pour réduire le déséquilibre commercial n’est pas la question centrale aux négociations. Le mémorandum énonce plutôt une série de revendications concernant le développement industriel et technologique de la Chine. Se plier à ces revendications américaines reviendrait, pour la Chine, à stagner, voire même à reculer sur le plan économique, recul qui irait jusqu’à rappeler la période douloureuse où la Chine était une semi-colonie des puissances impérialistes avant la prise du pouvoir par les communistes chinois dirigés par Mao Tsé-Toung.
Dans cette communication, des accusations véhémentes sont portées contre Beijing quant à des transferts forcés de technologies, des vols de propriété intellectuelle et l’utilisation de subventions de l’État chinois pour renforcer la position de ses entreprises face aux sociétés américaines rivales. En réalité, ces accusations sont hypocrites : dans l’histoire, toutes les puissances économiques émergentes, comme l’Allemagne et les États-Unis à la fin du XIXe siècle, le Japon dans l’après Deuxième Guerre mondiale, et plus récemment, la Corée du Sud, ont utilisé de telles mesures. Ces puissances émergentes ont même souvent réussi à dépasser leurs prédécesseurs en dynamisme économique et en expertise technologique.
Cette crainte de dépassement explique, sans aucun doute, le traitement réservé à la firme Huawei qui est en passe de développer le réseau internet de nouvelle génération, le 5G, alors que les firmes contrôlées par les impérialismes occidentaux et japonais accumulent beaucoup de retard. Par conséquent, l’impérialisme US attaque directement Huawei en invoquant différents prétextes pour empêcher cette compagnie de développer ses activités aux États-Unis.
Le Canada permet, le 1er décembre 2018, l’arrestation, sur son territoire, de la directrice financière du géant chinois des télécommunications Huawei, Meng Wanzhou, qui fait maintenant face à une demande d’extradition des États-Unis, alors que circulent des informations de presse selon lesquelles Washington la soupçonne d’avoir violé des sanctions américaines contre l’Iran, mais aussi, via deux filiales, d’avoir volé des secrets industriels du groupe américain de télécoms T-Mobile, accusations d’ailleurs contestées par ses avocats. Le ministère canadien de la Justice prétend ne pas avoir pu faire autrement compte tenu d’un traité d’extradition avec les États-Unis. Pourtant, selon l’état du droit des extraditions, si des chefs d’entreprises ont été arrêtés dans le passé, c’était pour des crimes personnels et non pas pour des crimes de leurs entreprises. Ce n’est pas une pratique courante du droit américain que d’emprisonner les PDG pour les malversations de leurs entreprises, sans compter que les chances de condamnations sont faibles. L’arrestation hors du commun de Meng Wanzhou n’est finalement qu’une contribution canadienne à la guerre commerciale mené par le géant américain contre son vis-à-vis chinois.
Cette arrestation provoque la colère de la Chine qui serre la vis dans des dossiers impliquant des citoyens canadiens arrêtés sur son territoire, mais aussi dans des dossiers économiques. Par exemple, le zèle réglementaire appliqué à l’importation du porc canadien en Chine n’aurait pas été rencontré par les producteurs et les exportateurs canadiens il y a quelques années, et ce, même si les récentes interventions chinoises de rétorsion sont légales.
Toujours en décembre 2018, une trêve s’esquisse entre la Chine et les États-Unis qui retiennent toujours leurs coups. Washington prévoit hausser à 25%, au 1er janvier 2019, des droits de douane sur 200 milliards de dollars d’importations chinoises, mais le président Trump suspend cette hausse pour 90 jours. En revanche, Pékin s’engage à acheter une quantité « très substantielle » de produits américains et à suspendre aussi des surtaxes touchant le secteur automobile américain.
En mai 2019, la guerre commerciale reprend et Huawei en fait les frais. Les États-Unis surtaxent désormais les 200 milliards de dollars d’importations chinoises et menacent le reste des produits entrants. Le constructeur Huawei se retrouve au centre de l’échiquier commercial après que Trump ait interdit aux réseaux américains de télécommunications de se fournir auprès de sociétés étrangères jugées « à risque ». En juin 2019, Pékin rétorque en augmentant ses droits de douane sur des produits américains et annonce une future liste noire d’entreprises étrangères « non fiables ». Aussi, le 15 mai 2019, Trump signe un décret exécutif qui interdit aux entreprises de télécommunications américaines de vendre des composantes à Huawei, le leader chinois des télécommunications et le deuxième fabricant mondial de téléphones intelligents. En réponse, le président chinois Xi Jinping appelle la Chine à entamer une « nouvelle longue marche » dans une lutte contre les États-Unis.
Depuis la rencontre du G20 à Osaka à la fin de juin 2019, nous nous trouvons dans une période de trêve commerciale. Le président américain Donald Trump évoque, en des termes peu clairs, un possible assouplissement des restrictions américaines contre le géant technologique chinois, un point très épineux du conflit commercial sino-américain. « Les entreprises américaines peuvent vendre leur équipement à Huawei », dit Donald Trump lors d’une conférence de presse à la fin du sommet. « Nous parlons là d’équipement qui ne pose pas de grand problème de sécurité nationale », note-t-il sans qu’il ne soit clair s’il entend par-là que la position américaine vis-à-vis de Huawei a changé. Officiellement, les deux puissances disent vouloir un accord commercial et affirment même s’en être rapprochées. Pourtant, depuis plus d’un an, nous avons constamment assisté à des périodes de tensions et de trêves qui n’annoncent rien de bon. Du même coup, chaque puissance, dans les circonstances actuelles, a un intérêt dans une reconfiguration des rapports commerciaux internationaux. Là où il semble y avoir divergence, c’est au niveau du timing. La Chine semble moins perdante devant le statu quo que l’est impérialisme US. La Chine n’a pas encore déployé tous ses pions et doit maintenir une croissance élevée malgré un système bancaire fragile et une forte spéculation immobilière sur son territoire.
L’arrière-fond : une période prolongée de concurrence économique et de déstabilisation politique
Le social-impérialisme chinois a réussi à s’imposer comme la principale puissance économique mondiale depuis 2014, si on se fie à la variable du produit intérieur brut calculée en tenant compte des variations de pouvoir d’achat selon le pays. En 2018, la Chine détenait 18,69% du produit mondial brut alors que la part américaine était de 15,16%. Par contre, l’impérialisme US est encore le marché de consommation prédominant et conserve une monnaie forte qui sert encore de valeur refuge et qui sert encore à négocier le prix de plusieurs biens et services dont des matières premières stratégiques comme le pétrole. Comme la monnaie américaine est forte, cela permet aussi de recevoir plusieurs placements étrangers dont l’achat de bons du trésor au gouvernement américain. Sans cet apport financier étranger, l’économie américaine serait asphyxiée par une dette gouvernementale énorme. La dette nationale américaine atteint maintenant 22 000 milliards de dollars, un record historique, et est devenu plus massive que l’économie des États-Unis elle-même. Cette dette s’explique par une accumulation de déficits annuels causés notamment par les dépenses militaires.
Sans ses dépenses militaires énormes, l’impérialisme US ne serait pas en mesure de conserver sa puissance militaire actuelle dont sa capacité de projeter la guerre très loin de son territoire, ce qui n’est pas encore possible pour la Chine, quoique cette dernière peut miner la puissance militaire des États-Unis en ayant l’armement pour détruire, dans la Mer de Chine, les porte-avions américains et aussi détruire, dans l’espace, les satellites militaires américains. La Russie a une certaine capacité de projection, mais elle est très limitée et son économie ne lui permet pas de la développer. Cependant, la solidification d’une alliance économique et militaire entre la Chine et la Russie pourrait contrebalancer les manques respectifs des deux pays face à l’impérialisme US.
Sans l’affirmer ouvertement, et tout en jouant le jeu du respect de l’ordre mondial actuel, la Russie et la Chine multiplient les collaborations économiques et défendent souvent des positions politiques similaires. Au niveau économique, il y a cette initiative de la nouvelle route de la soie qui consiste en 6 corridors ferroviaires et 1 corridor maritime qui permettraient un meilleur accès au marché européen et sécuriseraient les routes d’exportations et d’importations de la Chine et de la Russie. Le principal corridor ferroviaire part de la Chine et passe par le Kazakhstan et la Russie pour aboutir en Europe. Un autre corridor donne accès, à travers le Pakistan, à l’Océan indien. Plus intéressant, un autre corridor transige par l’Iran, ce pays souvent soutenu politiquement par la Russie, la Chine et la Turquie.
Toute la stratégie américaine de déstabilisation politique du Moyen-Orient par un soutien militaire ciblé et par le support de différentes forces politiques qui n’avaient pas vraiment de dénominateur commun s’est retournée contre les États-Unis et a renforcé la position russe dans la région. En Syrie, les forces d’opposition qu’appuyaient initialement les États-Unis ont été incapables de renverser Bashar al-Assad. Des forces peu manipulables ont tenté de profiter de la déstabilisation syrienne dont l’État islamique, des organisations rejetons d’al-Qaïda, et, finalement, les forces kurdes liées au PKK. Le but des américains était de détruire le gouvernement syrien allié à l’Iran et à la Russie, mais pas au prix de laisser monter un courant islamique incontrôlable. Ils y sont allés avec le moindre mal et ont donné un certain appui aux forces kurdes. Mais les forces kurdes de Syrie entretenaient de forts liens avec le PKK, une force opposée au pouvoir turque. Par conséquent, alors que la Turquie a longtemps été un solide allié de l’impérialisme US, la situation en Syrie et d’autres dossiers divergents sur le plan économique (notamment des impositions de taxes) et sur le plan de l’achat d’équipements militaires (notamment de missiles) ont amené un retournement d’alliance : la Turquie est maintenant plus près de la Russie et de la Chine. Pour la Chine, ce rapprochement avec la Turquie peut lui servir dans le traitement de la question musulmane et ouïghoure sur son propre territoire en cela que la Turquie sera moins encline à donner un appui direct à la volonté sécessionniste des Ouïghours. L’alliance Russie–Chine est un sérieux problème pour l’impérialisme US. Les administrations présidentielles précédentes visaient aussi à entraver cette possibilité, mais en s’attaquant à la Russie tout en ménageant la Chine. Trump a changé le modèle en ciblant plus particulièrement la Chine.
Le déséquilibre de la balance commerciale a toujours représenté un problème. Ce déséquilibre s’explique en partie par le fait que la monnaie chinoise est sous-évaluée face au dollar américain. L’impérialisme US trouvait son compte quand la Chine envoyait de la camelote fournissant le prolétariat mondial en biens très abordables, ce qui faisait en sorte que les prolétaires qui les consommaient avaient moins tendance à réclamer des augmentations de salaires, la valeur de la force de travail étant déterminée par la valeur des moyens de subsistance consommées par les travailleurs. Mais avec le temps, l’impérialisme US commence à ne plus y trouver son compte : la capacité industrielle et économique de la Chine s’est consolidée, la qualité de la production chinoise est devenue meilleure, la technologie chinoise a atteint des niveaux supérieurs à ceux de ses compétiteurs étrangers dans certains domaines, et les approvisionnements en Chine sont de plus en plus assurés.
Il faut dire que tant et aussi longtemps que le dollar américain continue à être la valeur refuge, l’impérialisme US peut continuer à vivre à crédit, mais tôt ou tard, il devra s’organiser pour rehausser ses capacités productives. Les États-Unis utilisent encore l’hégémonie du dollar pour exercer une forme de chantage envers les différentes économies du monde dont celles des marchés émergents : les dettes et les intérêts de ces pays sont libellés en dollars américains et donc, sont à la hausse.
L’an dernier, quand l’économie turque connaît un effondrement de sa monnaie, la Chine lui vient en aide. La Chine détient beaucoup d’actifs en dollars américains, dont les bons du trésor. Elle pourrait vendre ces actifs et faire mal à l’économie américaine, mais pourrait y perdre aussi. Pour l’instant, la Chine ne les vend pas, mais, au moyen de différentes opérations financières, elle les utilise plutôt pour soutenir des alliés dont les monnaies sont périodiquement l’objet de raids à court terme de Wall Street, raids concertés pour vendre leurs monnaies. Ainsi, la Chine déjoue l’atout du dollar américain fort qui réside dans le fait d’obliger des économies émergentes à capituler face au diktat de l’impérialisme US.
Par ailleurs, du fait de sa force économique, la Chine est en mesure d’acheter des biens et services sans transiger en dollars américains. Elle peut aussi se doter d’institutions économiques en mesure d’offrir des alternatives aux États qui risquent de tomber sous la gouverne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. La mise sur pied de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures fait partie de ces initiatives qui font en sorte que la dépendance face au dollar américain s’amenuise.
Cependant, l’imposition de hauts tarifs douaniers nuit beaucoup à l’économie chinoise dont une des forces est sa capacité de production industrielle de marchandises. On s’attend à ce qu’il y ait bientôt une récession économique mondiale compte tenu que nous approchons de la fin du cycle économique de croissance qui dure depuis maintenant 10 ans, la moyenne historique de ces cycles étant de 7 à 10 ans. Le gouvernement Trump a réussi à repousser l’échéance de ce dernier cycle grâce à une politique de baisses d’impôts. L’argent non imposé aurait pourtant dû servir à faire de investissements dans l’économie, mais il a plutôt servi à aider les riches américains à racheter les actions de leurs entreprises. Prises individuellement, les entreprises américaines donnent l’impression d’être en santé économique, ce qui se traduit par le maintien d’un marché boursier haussier. Cela dit, d’un point de vue macroéconomique, le fait de ne pas investir rend l’économie américaine plus vulnérable à long terme.
Les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis contribuent aux risques de ralentissement économique mondial. Pour le moment, la Chine, dans une certaine mesure, mais aussi plusieurs pays d’Asie de l’Est et d’Europe, connaissent un ralentissement de leur croissance. Plusieurs indicateurs économiques sont annonciateurs d’une récession prochaine.
Le seul élément qui pourrait faire en sorte que Trump ne précipite pas les choses et ne provoque pas la rupture dans les négociations avec la Chine sont les élections présidentielles prévues pour l’automne 2020. Pour sa part, la Chine n’aura pas intérêt au compromis dans la négociation des accords. Et comme sa vis-à-vis américaine, elle a aussi intérêt à gagner du temps.
En somme, il semble que la stratégie du président américain consiste à réorganiser les relations économiques mondiales pour ne pas que l’impérialisme US perde au change. Les États-Unis peuvent encore provoquer de multiples guerres par procuration pour tenter de déstabiliser la Chine et la Russie, mais force est de constater que cette stratégie n’a pas été très payante au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : la Russie et la Chine en sont sorties gagnantes et l’Europe, de son côté, a en a subi les contre-coups. D’ailleurs, on observe que certaines puissances européennes se détournent des États-Unis pour se rapprocher de la Chine et de la Russie, comme le font la Hongrie et, plus récemment, l’Italie.
Quand le général Mark A. Milley, candidat de Trump à la présidence de la conférence des Chefs d’État-Major interarmée, appelle à un renforcement majeur de l’arsenal nucléaire américain et qu’il identifie la Chine comme la principale cible de la machine de guerre de l’impérialisme US, il y a lieu de s’inquiéter. « Je pense que la Chine sera le principal défi pour la sécurité nationale des États-Unis pour les 50 à 100 prochaines années », déclare le général devant les sénateurs qui doivent élire le chef. Il accuse la Chine « d’utiliser le commerce comme levier pour réaliser ses intérêts en matière de sécurité nationale, et la nouvelle route de la soie en fait partie ». Il déclare que la Chine est « principalement en concurrence pour les ressources nécessaires au financement et à l’amélioration de son armée, ainsi qu’à la construction et à l’alimentation de son économie ». Malgré qu’il affirme que « la Chine améliore ses forces armées très, très rapidement », et que les Chinois « dépensent plus que nous dans la recherche et le développement ainsi que dans l’approvisionnement », le général Milley tempère son discours en disant considérer la Chine non comme une « ennemie », mais comme un « adversaire ». Pour lui, un « ennemi » correspond à une puissance engagée dans un conflit armé actif, ce qui n’est pas le cas de la Chine.
Alors que Trump rappelle le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) ratifié en 1987 par les États-Unis et l’URSS, traité visant leur démantèlement par les deux pays, le général Milley, lui, soutient ouvertement qu’il serait convenable de déployer des missiles à charges nucléaires en direction de la Chine. Cette déclaration n’est pas sans rappeler un document de 60 pages intitulé Joint Publication No. 3-72 Nuclear Operations, document faisant un état des lieux de l’utilisation de l’armement nucléaire et préparé à la demande de l’actuel président des Chefs d’État-Major interarmée, le général de l’United States Marine Corps Joseph Dunford. Heureusement, l’attitude va-t-en-guerre est quelque peu tiédie du fait que « le plus grand et le moins bien compris des défis auxquels font face les troupes dans un conflit nucléaire est de savoir comment opérer dans un environnement radioactif post-détonation nucléaire. »
Rappelons-nous que les fortes contradictions économiques entre les puissances impérialistes précèdent toujours des politiques belliqueuses et des guerres non seulement indirectes mais aussi directes. C’est pourquoi il est nécessaire d’en parfaire notre compréhension et de s’y repérer.
L’analyse des contradictions impérialistes est un puissant outil pour le prolétariat mondial!
La concurrence entre les impérialismes américain et chinois est au cœur de la conjoncture actuelle!