Discours prononcé à l’occasion du centenaire de la Révolution d’Octobre!

En ce cent unième anniversaire de la Révolution d’Octobre 1917, nous publions le discours qui avait été prononcé à l’amorce de la Manifestation pour le Socialisme du 7 novembre 2017. Il y a un an déjà, le Parti communiste révolutionnaire et ses sympathisants et sympathisantes prenaient la rue à Montréal pour souligner le centenaire d’un événement qui a changé le cours de l’histoire pour des millions de prolétaires et de paysans à travers le monde, et ce, jusqu’à aujourd’hui encore.

L’année dernière, à l’occasion de cet anniversaire, les communistes au pays se sont déployés pendant plus d’un mois pour clamer que la lutte pour le socialisme est encore la force motrice de l’histoire et qu’il n’en tient qu’à nous d’être à l’avant-garde de ce mouvement qui saura, dans les prochaines décennies, renverser l’ancien monde pour de bon.

Depuis lors, nous nous sommes engagés dans une longue offensive politique qui nous mènera jusqu’au 1er mai prochain, Journée internationale des travailleurs et des travailleuses, en passant par la fête de notre organisation, le 28 janvier, et le 8 mars, Journée internationale des femmes ouvrières. Cette offensive, nous l’avons intitulée « Luttons pour le socialisme et nos revendications ». Sans plus attendre, avançons ensemble vers de nouvelles victoires révolutionnaires!

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Camarade,

Camarade,

Camarade,

Comment se nomme la démocratie véritable du futur?

SO-CIA-LIS-ME!

Comment se nomme le pouvoir populaire victorieux?

SO-CIA-LIS-ME!

Comment se nomme l’émancipation des prolétaires par la libération – enfin – du travail?

SO-CIA-LIS-ME!

Comment se nomme l’égalité, la justice, la dignité, la paix pour les millions de « damnés » de la Terre?

SO-CIA-LIS-ME!

Comment se nomme le plein épanouissement de toutes nos capacités?

SO-CIA-LIS-ME!

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Il y a cent ans aujourd’hui, les ouvriers, les paysans et les soldats de Russie renversaient un pouvoir chancelant, miné par la guerre, paralysé par les contradictions de classe et les hésitations, et ouvraient ainsi la voie à l’expérience naissante du socialisme.

Les Bolchéviks, avant-garde politique du prolétariat international, inversaient ainsi, au nez et à la barbe de l’Europe bourgeoise, toute la politique de l’époque.

Les gueux au pouvoir…

Le bourgeois… à la rue!

La révolution de 1917 a amorcé un puissant, un extraordinaire, un long demi siècle de victoires, de révolutions, de luttes de libération, et l’immense mouvement d’émancipation par lesquels, d’Est en Ouest sur la planète, du Sud au Nord, des millions de femmes et d’hommes ont brisé leurs chaînes pour un jour, soit! Pour quelques années, bravo! Et beaucoup d’autres… pour toujours! Pendant ce long demi siècle, les prolétaires ont été, au vrai sens de l’expression, des millions de héros.

Mais la bourgeoisie a repris pied. Les possesseurs du capital, les maîtres de notre travail, et les impérialistes n’étaient pas sans réserves.

Ils sont repartis à l’assaut.

Ils ont saccagé!

Ils ont multiplié les guerres!

Ils ont relancé l’exploitation!

Ils ont reconquis tous les marchés!

Ils ont fait de toute l’humanité une machine à profits!

Mais ça grince! Ça fuit! Ça coule! Ça tremble!

Que nous reste-il? Et bien… Il nous reste l’autre demi siècle, le prochain… le meilleur! Il nous reste le demi siècle des révolutions à venir, des victoires surprenantes, des libérations futures, des stratégies audacieuses et des masses reprenant le pouvoir. Il nous reste le demi siècle à venir, celui

des prochains Bolchéviks,

des nouveaux partisans,

des jeunes gardes rouges,

des warriors intrépides,

des travailleurs grévistes,

des femmes résistantes,

des prolétaires de demain,

des millions de nouveaux héros.

Par l’action révolutionnaire, nous avons d’ores et déjà mis le pied dans le prochain demi siècle. Ici et maintenant. Ce n’est pas une espérance. C’est une certitude!

Vive les cent ans de la Révolution d’Octobre 1917!

Vive les militants et militantes communistes d’hier et d’aujourd’hui!

Vive le socialisme, aujourd’hui et pour demain!

Vive le PCR!

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