Vive le socialisme et le pouvoir ouvrier!

L’objectif premier que nous, prolétaires, poursuivons, c’est de renverser la bourgeoisie canadienne et de conquérir le pouvoir d’État. À partir de là commencera une nouvelle étape : la construction d’une nouvelle société, une société socialiste, qui sera elle-même le prélude au communisme qui se caractérise notamment par la disparition de l’État (qui n’est jamais autre chose que l’instrument de la domination d’une classe sur une autre), du parti, du droit bourgeois, des classes sociales, des rapports marchands et de l’argent pour faire place à la libre coopération entre tous les individus. La société sera alors administrée collectivement par tous ceux et celles qui en font partie.

L’étape du socialisme, il faut la voir comme étant une période de transition qui servira à la fois à détruire tous les vestiges du vieux mode de production capitaliste – vestiges qui ne manqueront pas de subsister – et à prévenir la restauration du capitalisme ; mais aussi à préparer l’avènement du communisme. Le passage à la société communiste impliquera en effet une préparation matérielle considérable, c.-à-d. qu’il faudra développer et transformer les forces productives et établir les conditions qui permettront de satisfaire pleinement les besoins de tous et de toutes. Plus encore, ce passage impliquera surtout une préparation politique et idéologique : les rapports sociaux devront avoir été complètement transformés, l’idéologie prolétarienne devra avoir triomphé de l’idéologie bourgeoise, les êtres humains devront avoir appris à gérer leur vie et à inscrire leur propre épanouissement dans le cadre de l’épanouissement général de toute la collectivité.

Lénine a bien résumé la conception qui doit nous guider dans l’établissement et la consolidation du nouveau pouvoir :

«Notre but est de faire participer tous les pauvres sans exception au gouvernement du pays ; et toutes les mesures prises dans ce sens – plus elles seront variées, mieux cela vaudra – doivent être soigneusement enregistrées, étudiées, systématisées, mises à l’épreuve d’une expérience plus vaste, et recevoir force de loi. Notre but est de faire remplir gratuitement les fonctions d’État par tous les travailleurs […] : il est particulièrement difficile d’y arriver, mais là seulement est la garantie de la consolidation définitive du socialisme.»

Dès l’effondrement du régime bourgeois, le prolétariat révolutionnaire établira un nouvel État, qui sera l’instrument de sa dictature sur la bourgeoisie et de la consolidation de son nouveau pouvoir. Cet État sera basé sur les conseils révolutionnaires, dont certains auront déjà été mis sur pied à travers le développement de la révolution, dans la grande tradition communiste des Soviets établie en Russie. Cette forme d’expression et d’organisation par excellence du pouvoir prolétarien devra conséquemment être étendue et généralisée d’un bout à l’autre du pays, à l’échelle locale comme à l’échelle nationale. Les conseils révolutionnaires détermineront et implanteront toutes les mesures nécessaires à l’établissement et au développement du socialisme ; ils deviendront ainsi les principaux organes de pouvoir autour desquels s’exercera la dictature du prolétariat. De plus en plus, ce sont véritablement les masses prolétariennes à la base qui dirigeront la société. Il s’agira de permettre à chacun et à chacune de développer sa capacité à diriger, et pas seulement au niveau d’une usine ou d’un quartier, mais surtout au niveau de la société tout entière, de la planification et la direction générale qu’elle prendra.

Pour qu’une telle participation soit possible, et surtout pour qu’elle soit autre chose que toutes les consultations fantoches que les capitalistes et leurs gouvernements organisent uniquement pour nous donner l’impression que nous avons notre mot à dire sur l’administration de la société (alors qu’en fait, ce sont eux et eux seuls qui prennent toutes les décisions, et ils le font uniquement dans leurs propres intérêts), l’État doit se transformer lui-même, et surtout développer de nouveaux organes dirigeants basés sur la participation des masses.

Voici certaines des mesures et des tâches que le prolétariat révolutionnaire devra mettre en place et réaliser après avoir conquis le pouvoir politique. Il ne s’agit pas, ici, de «promesses électorales» bidon comme en font les partis politiques bourgeois en période électorale, mais d’une liste, ni complète ni exclusive, de mesures qui indiquent quel type de transformations devront être entreprises pour que la période historique du socialisme se déroule avec succès.

La justesse des mesures qui seront mises en place aux différentes étapes de la construction du socialisme sera jugée ainsi : selon qu’elles contribueront ou pas à éliminer les vestiges du capitalisme, à empêcher sa restauration, à faire naître et à consolider de nouveaux rapports sociaux. Il y aura nécessairement des avancées et des reculs. Parfois, le prolétariat révolutionnaire sera contraint d’opérer quelques replis tactiques. Mais toujours, il faudra s’assurer que la direction générale de la société aille dans le sens du communisme. Sinon, ce sera inévitablement le retour en arrière et la restauration du capitalisme, comme on l’a vu en URSS et en Chine. Bref, ce sera une bataille constante pour réellement renverser la pyramide sociale, et faire en sorte qu’ultimement, «ceux d’en bas» (c.-à-d. le prolétariat et ses alliéEs) deviennent les véritables maîtres de la société.

Mesures d’ordre économique :

  • Expropriation sans indemnisation de la grande bourgeoisie, notamment des banques, des grandes industries et des réseaux de communication ; nationalisation des richesses immobilières et mobilières, de la terre, du sous-sol et des eaux ; développement de la propriété sociale et collective des principaux moyens de production ; constitution, dans toutes les unités de production, d’une direction qui agira dans l’intérêt général du prolétariat, c.-à-d. dans le but de satisfaire les besoins collectifs et de servir la révolution mondiale ; gestion des entreprises selon un plan national et des plans locaux qui assignent les tâches à accomplir, allouent les ressources et déterminent la destination des produits.

  • Annulation des prêts, des hypothèques et de toutes les dettes envers les banques, l’État et la bourgeoisie impérialiste. Annulation des dettes et crédits contractés auprès d’autres pays. Transformation du patrimoine financier des travailleurs et travailleuses ainsi que de la petite et moyenne bourgeoisie en épargne ne produisant pas d’intérêts, que les titulaires pourront utiliser comme revenu complémentaire ou différé, à pouvoir d’achat constant ; dissolution immédiate des fonds d’investissement et de capital de risque, y compris les anciens fonds gérés par des syndicats ; protection de l’épargne, des pensions et de tout autre moyen de subsistance acquis par les travailleurs et travailleuses.

  • Réalisation du devoir pour tous et toutes d’effectuer un travail socialement utile, sauf ceux et celles reconnuEs inaptes en raison de l’âge, de la maladie ou de l’invalidité ; reconnaissance, collectivisation du travail domestique (cantines, buanderies, entretien domestique, etc.) ; détermination du revenu individuel par le collectif de travailleurs et de travailleuses, en fonction de la quantité et la qualité du travail effectué ; octroi d’une allocation universelle suffisante pour tous ceux et celles qui ne peuvent effectuer un travail socialement utile (enfants, étudiantEs, personnes âgées, inaptes), qui permet notamment aux femmes de s’émanciper des hommes et aux jeunes de ne plus dépendre de leurs parents.

  • Réduction constante et progressive des écarts salariaux jusqu’à leur complète élimination, entre travailleurs et travailleuses manuelLEs et intellectuelLEs, hommes et femmes, dirigeantEs et dirigéEs, entre ceux et celles qui possèdent plus de connaissances ou de qualifications et les autres qui en ont moins, entre villes et campagnes.

  • Rétribution des directeurs, des directrices et de toute personne chargée d’une fonction publique à qui telle responsabilité a été déléguée sur la base du salaire ouvrier moyen, que nous appelons aussi le «maximum communiste» – les locaux, moyens de transport et autres fournitures nécessaires à l’accomplissement des tâches qui ont été confiées demeurant propriété collective.

  • Protection de la propriété individuelle des travailleurs et travailleuses autonomes tout en gardant la propriété collective comme objectif ; soutien à l’application des technologies les plus avancées, les plus sûres, les plus propres et les plus productives ; commandes et fournitures planifiées et assurance des débouchés ; transformation graduelle et volontaire des entreprises individuelles et familiales en coopératives de production et de distribution, puis transformation de ces coopératives en propriété collective.

Mesures d’ordre politique :

  • Participation de tous les dirigeantEs, y compris les dirigeantEs à l’intérieur du parti, aux tâches de base.

  • Formation à la gestion des différents milieux de travail des travailleuses et des travailleurs afin d’assurer le remplacement périodique des dirigeantEs et retour obligatoire de ces dernières et derniers aux tâches de base afin d’éviter le renouvellement de la bourgeoisie via la formation d’expertEs.

  • Formation à la vie politique des éléments les plus avancés parmi les masses afin d’assurer le remplacement périodique des dirigeantEs du parti et retour obligatoire de ces dernières et derniers aux tâches de base afin d’éviter le renouvellement de la bourgeoisie à l’intérieur même du parti.

  • Développement d’échanges économiques avec les autres pays sur la base de l’intérêt réciproque et du respect de l’indépendance mutuelle ; fin immédiate de l’occupation des territoires autochtones ; développement de relations fraternelles avec les autres pays socialistes.

  • Dissolution de l’armée, de la police et de tous les organes répressifs du vieil État bourgeois ; expulsion du territoire canadien des forces armées étrangères, de la police et des espions ; armement général des masses et constitution de milices prolétariennes qui verront à développer leur capacité à assurer elles-mêmes la défense du nouveau pouvoir ; maintien d’une armée rouge permanente chargée d’empêcher la contre-révolution et de défendre le pays contre toute menace étrangère.

  • Annulation de tous les traités militaires, politiques et commerciaux signés par l’ancien régime, y compris ceux qui maintiennent l’oppression des nations autochtones ; expulsion des diplomates, représentantEs officielLEs et agentEs d’autres États qui ne respectent pas les dispositions prises par les autorités révolutionnaires, qui cherchent à influencer les masses et/ou dont la présence n’est plus nécessaire ; soutien actif, politique et matériel, aux organisations révolutionnaires du prolétariat et aux mouvements de libération qui luttent contre la domination impérialiste.

  • Dissolution des organes de l’administration publique de la bourgeoisie (gouvernements fédéral et provinciaux, conseils de bande autochtones, conseils municipaux, organismes chargés de gérer les écoles et le système de santé, etc.).

  • À tous les niveaux (central, national, provincial, régional, local…), remise du pouvoir aux mains d’un conseil révolutionnaire unique composé de déléguéEs éluEs et révocables en tout temps par ceux et celles qui les ont éluEs et assurant une représentation équitable entre hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, militantEs avec et sans parti, etc ; ont le droit de vote les prolétaires ainsi que tous ceux et celles qui participent à la construction du socialisme.

  • Dissolution des associations professionnelles et des organisations de la bourgeoisie (chambres de commerce, Conseil du patronat, etc.) ; abolition des droits politiques et civils des membres de la grande bourgeoisie impérialiste ; obligation pour tous les autres bourgeois de se soumettre au collectif des travailleurs et des travailleuses sous peine de se voir retirer tels droits ; répression de toute tentative de la bourgeoisie de restaurer son pouvoir et ses privilèges, d’user de son autorité morale et de ses moyens pour influencer les masses et la vie sociale.

  • Élection et révocabilité des officières et officiers de justice, des fonctionnaires de l’administration publique, des dirigeantEs des forces armées et des milices.

  • Égalité absolue des langues et des nations ; reconnaissance du droit à l’autodétermination pour les nations opprimées ; interdiction de toute discrimination basée sur la langue parlée, la connaissance d’une langue, l’appartenance nationale ou l’origine ethnique ; respect des droits des minorités nationales et des groupes minoritaires, y compris le droit à l’éducation et la préservation de leur culture.

Mesures d’ordre social :

  • Réduction et limitation de la durée de la journée de travail ; interdiction du temps supplémentaire obligatoire et du travail de nuit contraint, sauf dans les cas où cela est absolument indispensable ; limitation de la période pendant laquelle une personne pourra être employée à des travaux nocifs et difficiles, et rotation des tâches planifiée en conséquence.

  • Valorisation du travail volontaire, au-delà du travail obligatoire ; au fur et à mesure que la production croît et que la situation le permet, implantation et généralisation, autant que possible, de la répartition «à chacunE selon ses besoins» plutôt que selon son travail ; transformation progressive de toute activité sociale en travail volontaire permettant la libre expression de la créativité et l’émancipation de chaque individuE ; réduction du travail obligatoire jusqu’à sa complète élimination.

  • Reconnaissance du droit de grève et de s’organiser, de la liberté de manifester pour les couches prolétariennes, comme moyen privilégié d’affirmer leur dissidence.

  • Nationalisation du patrimoine immobilier urbain appartenant aux capitalistes ; attribution collective du logement pour répondre aux besoins des masses prolétariennes ; amélioration collective de la salubrité et de la qualité du logement ; utilisation sécuritaire et gratuite des réseaux domestiques (électricité, gaz, aqueducs) ; mise à la disposition de l’espace et du patrimoine immobilier pour les activités sociales et communautaires.

  • Organisation générale des masses et prise en charge directe par leurs organisations des tâches de gestion d’un nombre croissant d’aspects de la vie : économie, culture, santé, éducation, administration de la justice, ordre public, défense du territoire, lutte contre la contre-révolution, organisation des milices prolétariennes, etc.

  • Généralisation des congés parentaux et des congés payés pour le soin des enfants ; protection physique et morale des femmes enceintes pendant toute la durée de la grossesse et la période qui suit l’accouchement ; droit à l’avortement et à la contraception libres et gratuits ; mise en place de garderies gratuites dans toutes les entreprises et les quartiers.

  • Reconnaissance et éducation quant au fait que le soin et l’éducation des enfants sont la responsabilité de toute la collectivité et qu’ils concernent donc également les unités de travail, l’administration publique et les organisations de masse ; mise en place de mesures qui aideront les jeunes à rompre leur dépendance par rapport à leur famille immédiate et qui favoriseront leur plein épanouissement ainsi que leur sécurité affective ; participation des jeunes au travail productif, dans la mesure de leurs capacités, afin de les aider à acquérir l’expérience, la connaissance et les relations sociales qui leur permettront de s’émanciper.

  • Mobilisation de masse pour lutter contre l’exploitation et la violence faites aux femmes et aux enfants et contre la soumission des femmes envers les hommes ; lancement de campagnes politiques fréquentes et généralisées contre les valeurs sexistes traditionnelles et pour valoriser la participation des femmes à tous les aspects de la vie sociale ; neutralisation des éléments réactionnaires qui agissent à l’encontre de la pleine émancipation des femmes ; rééducation et punition des violeurs, des incestueux, des pédophiles, des exploiteurs sexuels et des récidivistes.

  • Abolition et interdiction de toute forme de discrimination raciale : au travail, dans le logement, dans l’accès aux services publics, etc. ; octroi de droits égaux à tousTES les travailleursSES ; dissolution des organisations racistes et suprémacistes ; valorisation des échanges culturels entre prolétaires de différentes nationalités ; ouverture des frontières aux travailleurs et travailleuses venuEs de l’étranger.

  • Lutte conséquente contre l’homophobie et contre toute forme de discrimination à l’endroit des gais et lesbiennes.

  • Reconnaissance du droit pour tous et toutes à la santé et aux services sociaux ; accès gratuit aux hôpitaux, aux centres de santé et aux soins reconnus ; instruction sanitaire universelle et développement de la lutte contre la propriété privée de la médecine.

  • Nomination d’inspecteurs et inspectrices du travail éluEs et révocables ayant l’autorité d’intervenir et de prendre toute mesure nécessaire à la protection de l’hygiène, de la sécurité du travail et de l’environnement.

  • Création de bureaux de placement chargés de distribuer la main-d’œuvre de manière rationnelle ; développement de la formation professionnelle dans l’optique de réduire les divisions entre travail manuel et travail intellectuel, entre direction et exécution ; généralisation d’échanges d’expériences inter-entreprises.

  • Répartition équilibrée du développement industriel sur l’ensemble du territoire pour combattre la tendance du capitalisme à la création de mégapoles ; protection du patrimoine naturel ; développement de rapports politiques et économiques égalitaires entre villes et campagnes.

  • Reconnaissance du droit à une vie digne aux personnes âgées, incluant la possibilité de mettre leur expérience au service de la révolution et de la société en général, notamment auprès des jeunes générations.

  • Séparation totale et complète de l’Église et de l’État ; liberté de pratiquer une religion, et propagation par l’État révolutionnaire de la science et de l’athéisme.

  • Disponibilité et liberté d’accès aux services publics, incluant le téléphone, la poste, la radio, l’Internet, les transports publics (y compris les transports interurbains), les musées, etc.

  • Développement du contrôle collectif sur l’environnement et les ressources ; préservation et protection de tout ce qui est nécessaire à la satisfaction des besoins collectifs et à l’avancement vers une société sans classes et la réalisation du communisme sur toute la planète.

  • Mise en place de banques d’outils et de biens collectifs pouvant être utilisés de façon communautaire.

Mesures d’ordre culturel :

  • Instruction générale polytechnique et scientifique gratuite, obligatoire et de base pour touTEs les jeunes ; développement d’un lien étroit entre l’éducation et le travail productif ; démantèlement des universités bourgeoises qui seront transformées en centres de recherche et de développement au service de la révolution, dont l’accès sera gratuit et se fera sur la base de l’origine de classe et de la disposition à servir le peuple et la révolution ; obligation pour les étudiantEs de niveau supérieur de participer au travail productif ; ouverture des écoles aux jeunes en provenance des pays opprimés par l’impérialisme et aux représentantEs des mouvements de libération ; direction des écoles par les conseils révolutionnaires, qui nomment les administrateurs et administratrices et qui peuvent les révoquer.

  • Développement d’une vie culturelle complète et variée qui aide les masses populaires et prolétariennes à comprendre leurs problèmes et le monde dans lequel elles vivent, à trouver des solutions appropriées et à aller de l’avant dans la lutte pour le transformer ; établissement d’un climat qui permette la liberté d’expression et la lutte contre les idées réactionnaires et pour la consolidation du pouvoir prolétarien : «que Cent fleurs s’épanouissent, que Cent écoles rivalisent» ; libre accès à la presse, à la radio, à la télé, aux réseaux informatiques, aux locaux et à tous les moyens nécessaires au développement de la démocratie ouvrière.

  • Valorisation du travail intellectuel au service des masses et de la révolution ; utilisation des connaissances et du patrimoine scientifiques pour améliorer les conditions matérielles, morales et culturelles de chacunE ; abolition de la propriété intellectuelle, des brevets, des droits d’auteur et de la propriété artistique.

Le Parti communiste révolutionnaire mène présentement une large initiative politique de propagande et d’action révolutionnaire parmi les masses appelée «Luttons pour le socialisme et nos revendications». L’objectif est d’introduire massivement dans le prolétariat la conception selon laquelle le socialisme est ce qui totalise l’ensemble des revendications du peuple et que c’est la lutte révolutionnaire pour le pouvoir politique qui permettra ultimement de répondre aux besoins de tous et toutes. La présente série d’articles met en lumière divers aspects du socialisme tel qu’il a existé dans l’histoire et tel qu’il existera au Canada et vise à donner un aperçu de la façon dont le pouvoir des gens ordinaires transformera le monde.

Nous appelons touTEs les révolutionnaires et touTEs les prolétaires en accord avec nos perspectives à entreprendre un processus d’unification avec nous et à se déployer dans l’action afin de mener une grande offensive politique le 1er mai 2019. Cette date doit marquer la commémoration politique du 100e anniversaire de la grève générale de Winnipeg et l’ouverture d’une nouvelle séquence de combats et d’affrontements pour la classe ouvrière !